"Chargée d'exalter les valeurs raciales du nouveau régime, la sculpture nazie reprend à son compte les canons esthétiques de l'Antiquité, notamment ceux de la tradition gréco-romaine. Une telle admiration vouée par les dirigeants nazis à l'art grec, tenu pour le sommet de l'art occidental, repose sur des considérations à la fois biologiques et esthétiques : la beauté et l'harmonie du corps, mais aussi la pureté et la suprématie de la race aryenne, dont firent jadis partie, d'après les conceptions hitlériennes, les peuples de la Grèce Antique."Texte : L'Art Nazi, A. Guyot et P. Restellini, Editions Complexe, Paris, 1996.
Photo : L'omniprésence de l'homoérotisme dans la culture nazie. La cour d'honneur de la nouvelle Chancellerie dessinée par Albert Speer et le perron de statues allégoriques d'Arno Breker : l'homme de l'esprit, brandissant un flambeau, et le gardien de l'Etat représenté avec une épée. (orig : site "Nazi propaganda: 1933-1945")
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