"Dans l'Allemagne hitlérienne, la contradiction entre la doctrine officielle et les oeuvres d'art publiques est encore plus flagrante qu'en Italie. En principe, l'homosexualité est bannie au nom de la "santé" du nouveau peuple et de la "supériorité" de la race allemande sur l'Europe dégénérée. Mais le corps nu, libre, musclé du grand Aryen blond domine la mythologie nazie."

Texte : L'amour qui ose dire son nom, Dominique Fernandez, Stock, Paris, 2002.

Photo : La jeune Allemagne, de Walther Hoeck, peinture de la salle des pas perdus de la gare de Braunschweig (orig : L'amour qui ose dire son nom, Dominique Fernandez, Stock, 2002)

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