"Parmi tous les groupes de victimes, il en est un qui n'apparut jamais dans la lumière de la publicité, qui ne se plaignit pas des dommages subis, qui ne rencontra aucune compréhension auprès des journaux ni des administrations ni des organisations de défense des intérêts des anciens internés : ce sont les homophiles. Parce que l'article 175 du Code pénal allemand fait des homophiles des criminels, ceux-ci ne trouvèrent dans le public aucune pitié, et bien entendu ne purent prétendre à aucun dédommagement. Jusqu'à ce jour, personnne n'a cherché à savoir combien d'homophiles furent les victimes des poursuites nazies, ni ce qu'ils ont retrouvé de leur existence et de leurs biens, quand ils ont survécu."

Texte : Les homophiles dans les camps, B.M., "Die Runde" (lire).

Photo : Clôture de barbelés électrifiés du camp de Sachsenhausen. (orig : Franck Dennis)

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