"Cette incapacité [de la femme] excluait tout naturellement la femme de la vie active et, à plus forte raison, des postes de responsabilité qui lui seront progressivement retirés par les nazis. (...) L'écrasement social de la femme fut donc élevé au rang de doctrine par le national-socialisme qui la priera de servir et d'obéir, en demeurant tranquille au sein de son foyer, puisque le domaine qui lui avait été assigné par la nature se situait "entre le lit et la poêle à frire" ! (...) La propagande nazie s'attachera à persuader que cette relégation n'avait rien de dégradant, mais qu'elle avait au contraire un caractère valorisant. (...) "Nous sommes un Etat d'hommes, et malgré tous les défauts que ce système présente, nous devons absolument nous y accrocher, car cette institution est la meilleure qui puisse exister", avait alors proclamé Himmler.

Texte : Le Triangle Rose, Jean Boisson (lire).

Photo : Couverture de Frauen Warte, le magazine du parti nazi destiné aux femmes. Numéro du 1er mai 1939, consacré à la fête des mères. (orig : site "Nazi propaganda: 1933-1945")

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